Je ne fais pas moi-même de la recherche (pendant mes études d’ingénieur en biotechnologie j’ai vite compris que le fait d’avoir deux mains gauches n’est pas idéal si on veut faire des expériences scientifiques !). Par contre, j’adore la science et les questions environnementales c’est pour cela que j’ai dirigé ma carrière vers les métiers de support à la recherche, notamment vers la coordination des projets scientifiques. Ces projets ont souvent un volet de vulgarisation des résultats scientifiques vers des publics variés, une activité que je trouve particulièrement intéressante et importante.
J’ai travaillé pendant quatre ans comme chef de projet du premier projet européen sur l’acidification des océans (EPOCA ; http://www.epoca-project.eu/). Ce poste et mon travail actuel sur un nouveau projet dans le même domaine, international cette fois-ci (OA-ICC, coordonné par l’Agence international à l’énergie atomique ; http://www.iaea.org/nael/OA-ICC), m’ont permis de consacrer une partie de mon temps aux activités de vulgarisation et communication.
Ma motivation pour participer à ce projet :
L’acidification des océans est un sujet encore mal connu par le grand public, pourtant nous sommes tous concernés et nous pouvons tous faire quelque chose pour limiter ses conséquences. On dit souvent que ce sont les enfants et les jeunes qui éduquent leurs parents, pas l’inverse. Je suis persuadée que c’est vrai, surtout quand il s’agit de l’environnement et le bien-être de notre planète !